Les Fidji et la NZ cherchent à dénouer la crise diplomatique

Publié le 16 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully a eu une conversation téléphonique mardi avec le Premier ministre par intérim des Fidji, Commodore Frank Bainimarama, pour tenter de résoudre la crise diplomatique. La crise a été provoquée par une spéculation selon laquelle le gouvernement fidjien expulserait le haut commissaire délégué de la Nouvelle-Zélande à Suva, Caroline McDonald, suite aux nouvelles politiques de visa et à des interdictions de territoire décidées par Wellington. M. McCully s’est dispensé de tout commentaire sur la conversation, se contentant de déclarer que son gouvernement n’assouplirait pas les restrictions, a rapporté Radio New Zealand International. Le Premier ministre néo-zélandais John Key a révélé qu’aucun accord n’avait été trouvé durant les discussions, ajoutant que les deux parties mèneraient de nouveaux pourparlers sur cette question. A Suva, le bureau du Premier ministre fidjien a affirmé qu’il publierait une déclaration sur ce dossier à un moment opportun. Le gouvernement fidjien a dénoncé l’interdiction de territoire émise à l’encontre des Fidjiens par les autorités néo-zélandaises, qui s’avère injuste pour les citoyens innocents qui ne s’impliquent pas, par quelque moyen que ce soit, dans les affaires politiques du pays. L’embargo a été imposé en réponse au coup d’Etat 2006, une démarche similaire à la décision prise en 2000 pour refuser l’entrée à ceux qui étaient impliqués dans le putsch précédent mené par George Speight. Ceux qui se voient interdire de transiter par l’Australie et la Nouvelle-Zélande peuvent quitter le Pacifique austral via la Corée du Sud et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Fin

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires