Le Zimbabwe pourrait organiser de nouvelles élections

Publié le 13 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le Zimbabwe pourrait retourner aux urnes bientôt si les discussions entre partis politiques ne parvenaient pas à changer la constitution qui pourra permettre au pays d’avoir un Premier ministre, selon un média local samedi. Selon le média de l’Etat New Ziana, le négociateur du parti au pouvoir (la Zanu-PF) Patrick Chinamasa a indiqué que l’échec pourrait conduire aux élections anticipées. Le gouvernement devait publier le projet de loi sur le changement dans le journal officiel samedi, selon lui, en ajoutant qu’il va falloir que les trois partis impliqués dans l’accord de partage de pouvoir soutiennent l’amendement. Une majorité de deux-tiers est requise pour faire adopter le projet de loi au parlement, mais aucun des partis ne détient la majorité absolue. « Si aucun soutien n’est disponible, a déclaré Chinamasa, cela signifie que l’amendement de l’article 19 sera une affaire morte. Si la collaboration n’est pas disponible, cela nécessitera de nouvelles élections harmonisées ». Les autres parties de l’accord de partage de pouvoir sont les deux factions du Mouvement pour le changement démocratique (MDC). Chinamasa a indiqué que le projet de loi devant être déposé au parlement 30 jours après sa parution dans le journal officiel pourra nécessiter deux semaines de débat. Les différents partis qui ont signé l’accord de partage de pouvoir le 15 septembre n’ont pas réussi à s’accorder sur la répartition des postes ministériels. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a choisi l’Afrique du Sud pour faciliter les discussions. Fin

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires