Revue de la presse ivoirienne
Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus mercredi : – – – FRATERNITÉ MATIN : Face à l’état désastreux de leur trésorerie, les 198 maires de Côte d’Ivoire ont lancé un ultimatum de trois jours à l’Etat avant de débrayer. « Si rien n’est fait d’ici à 72 heures, les services des mairies devront fermer parce que la situation est devenue intenable depuis fin novembre pour l’ensemble des communes », a déclaré mardi le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire, François Albert Amichia, lors d’une conférence de presse. – – – L’INTER : L’accentuation de la pauvreté est davantage perceptible dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO) encore sous contrôle de l’ex- rébellion. De fait, une enquête révèle que 62,95% de la population du Centre est pauvre, contre 77,32% au Nord et 63,98% à l’Ouest. Pour nombre d’observateurs de la scène politique ivoirienne, cette paupérisation est imputable aux acteurs politiques dont la gestion des affaires publiques, depuis l’éclatement de la crise, n’aura point contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations. – – – SOIR INFO : Au total 104 personnes ont été blessées dont deux grièvement dans l’accident de la circulation survenu mardi matin entre un autobus de la Société de transport abidjanais (Sotra) et un véhicule particulier dans la commune d’Adjamé à Abidjan. Selon le conducteur, Roland Kamin Deh, il était en train de franchir le rond- point, lorsque le véhicule sans marquer l’arrêt au feu rouge, a surgi devant le bus. Dans sa manoeuvre pour éviter la voiture, l’autobus a percuté le terre-plein et s’est renversé avec ses passagers. – – – LE TEMPS : Alors que le président de la République Laurent Gbagbo se trouvait hors du pays au sommet de Doha (Qatar), un incident malheureux est survenu entre le Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) et les Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), deux parties signataires de l’accord de Ouagadougou, sur le désarmement des ex- combattants. Le président Gbagbo a rencontré mardi les deux parties pour ramener la paix. Le chef de la délégation des Forces nouvelles, Dosso Moussa, a affirmé que l’incident est clos. Quant au président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, il a déclaré que « c’est une tempête dans un verre d’eau ». Fin
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