L’UE veut consolider ses systèmes de don et de transplantation d’organes
Publié le 2 janvier 2008 Lecture : 1 minute.
La Commission européenne (CE) a adopté une proposition législative sur la qualité et la sécurité du don d’organes ainsi qu’un plan d’action visant à consolider, en collaboration avec les pays membres de l’Union européenne, les systèmes de don et de transplantation d’organes dans l’UE.
La proposition et le plan d’action portent sur trois enjeux cruciaux : améliorer la qualité et la sécurité des organes dans l’UE, accroître la disponibilité d’organes et rendre plus efficaces et plus accessibles les systèmes de transplantation.
La CE demande aux pays membres de créer ou désigner une autorité nationale compétente chargée de veiller au respect des normes communautaires en matière de qualité et de sécurité.
Ces normes comprennent l’instauration d’un système de traçabilité des organes humains et d’un système de notification des événements et des réactions indésirables graves.
La CE a également demandé aux pays membres de normaliser la collecte de données relatives aux caractéristiques des organes en vue de faciliter l’échange d’organes humains.
Les pays membres doivent aussi élaborer des programmes nationaux de qualité susceptibles d’assurer en permanence le suivi des performances et des résultats et d’aboutir à une amélioration des procédures et des connaissances.
La membre de la CE chargée de la santé, Androulla Vassiliou, a déclaré: "Ces mesures ont pour objet de sauver des vies. Nous tenons à rassurer les citoyens et les patients européens, l’Union européenne et les Etats membres oeuvrent de concert pour que tout soit mis en oeuvre afin que les systèmes de transplantation soient de qualité et sans danger".
Dans l’UE, 56. 000 patients attendent actuellement un donneur compatible. On estime que douze patients meurent chaque jour dans l’attente d’une transplantation.
Le taux de mortalité des personnes en attente d’une greffe du coeur, du foie ou du poumon s’établit généralement entre 15 et 30%.
