Le FPI demande la suspension de l’identification dans le nord

Publié le 5 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le Front populaire ivoirien (FPI), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a demandé jeudi la suspension de l’opération d’enrôlement et de recensement électoral en cours dans le nord contrôlé par l’ex-rébellion.

Selon le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan qui a eu une rencontre avec les responsables de la Commission électorale indépendante (CEI), les conditions de sécurité "ne sont pas réunies" dans le nord du pays. "L’administration judiciaire est inexistante dans ces zones. De même, les Forces de défense et de sécurité (FDS) n’y sont pas déployées. Cet environnement peut favoriser la corruption et la fraude dans l’opération d’identification et de recensement électoral", a-t-il estimé. "Il faut des conditions qui permettent au FPI d’exercer son droit de recours s’il constate des fraudes sur le terrain. Ce droit ne peut s’exercer aujourd’hui parce que l’Etat n’est pas présent", a ajouté le président du parti au pouvoir.

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Le président du FPI a ainsi souhaité que les efforts pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire se poursuivent. "C’est la seule condition qui nous permettra de renforcer la confiance et garantir les élections dans la sérénité", a-t-il conclu. L’ex-rébellion des Forces nouvelles, qui contrôlent le nord du pays suite à un coup d’Etat raté en septembre 2002, ont signé l’accord de Ouagadougou en mars 2007 avec le camp présidentiel. Les deux parties ex-belligérantes ont convenu de réunifier le pays et organiser l’élection présidentielle par l’opération d’identification et de recensement électoral.

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