Affaire Sonko : ce que révèle l’ordonnance de mise en accusation

En justifiant la teneur du jugement condamnant Ousmane Sonko, le ministre sénégalais de la Justice a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Jeune Afrique révèle les éléments ayant servi de base au procès.

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, face à la presse, le 15 juin 2023. © PRIMATURE DU SENEGAL

MEHDI-BA_2024

Publié le 24 juin 2023 Lecture : 6 minutes.

« Tout le monde peut le lire, tout le monde peut le consulter », martèle Ismaïla Madior Fall, le ministre sénégalais de la Justice, devant un parterre de journalistes accourus en nombre à la primature, le 15 juin, afin d’assister à la conférence de presse de quatre membres éminents du gouvernement réunis autour du Premier ministre, Amadou Ba. « Dans l’ordonnance de renvoi [visant Ousmane Sonko], il y avait bien “poursuites pour viols”, mais aussi “poursuites pour corruption de la jeunesse”, ajoute-t-il. Ce n’est pas quelque chose que le juge a sorti de son chapeau ou de sa manche, non, pas du tout ! C’était bien prévu dans l’ordonnance de renvoi d’Ousmane Sonko devant la chambre criminelle. »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Pikine, un « Sénégal en miniature » au bord de la rupture

Contenus partenaires