Le pays pourrait rejoindre la force internationale pour lutter contre la piraterie

Publié le 3 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Le porte-parole du gouvernement égyptien Magdi Radi a déclaré mercredi que l’Egypte est prêt à prendre part à une force internationale sous l’égide de l’ONU pour lutter contre la piraterie, a rapporté l’agence de presse officielle MENA. Lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Ahmed Nazef, le cabinet a affirmé que tous les pays donnant sur la mer Rouge ont la responsabilité de maintenir sa sécurité. Il a rejeté toute utilisation unilatérale de la force pour combattre la piraterie au large des côtes de la Somalie. Le cabinet égyptien a salué la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui a condamné la menace de la piraterie, selon le porte-parole. La plupart des attaques ont eu lieu dans le golfe d’Aden entre le Yémen et le nord de la Somalie, une route principale menant au canal de Suez égyptien, soit l’une des plus importantes voies navigables internationales reliant l’Europe à l’Asie. Le 19 novembre, le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères Hossam Zaki a annoncé que son pays prendra toutes les mesures nécessaires pour combattre la piraterie sur et près de la mer Rouge. Au cours de la réunion du 20 novembre, les pays arabes au bord de la mer Rouge ont convenu de coordonner les efforts dans la lutte contre la piraterie au large de la mer Rouge. Mardi, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité pour prolonger de douze mois le mandat des organisations régionales et nationales pour lutter contre les pirates somaliens et a exhorté l’ONU à servir de coordination dans leurs efforts. La résolution 1846 est la troisième du genre adoptée par les quinze membres de l’organe depuis le mois de juin avec pour objectif de combattre le fléau de la piraterie en Somalie. Fin

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