Au cœur de la stratégie du kidnapping d’Al-Qaïda au Sahel

Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.

Des jihadistes d’Ansar Dine, entre Gao et Kidal, le 12 juin 2012. © REUTERS/Adama Diarra

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 3 juillet 2023 Lecture : 9 minutes.

Issu du dossier

[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

Les prises d’otages ont augmenté de manière vertigineuse ces dernières années. Série en trois épisodes sur la stratégie des groupes jihadistes, le processus de négociation et les otages nationaux « oubliés ».

Sommaire

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (1/3) – L’allure, décontractée, ferait presque oublier le poids des 711 jours de détention qui ont précédé sa libération. Ce 21 mars 2023, sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay, en France, Olivier Dubois affiche une mine inchangée. La même que celle que les Français avaient découverte à la une des journaux, sur les frontons des mairies et même sur la façade du Panthéon durant ses longs mois en détention.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier