Au Sahel, ces otages nationaux trop souvent oubliés

Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.

Des Maliens fêtent la libération de Soumaïla Cissé, à l’aéroport de Bamako, le 8 octobre 2020. © Montage JA; Nicolas Renene/Le Pictorium

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 5 juillet 2023 Lecture : 6 minutes.

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[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

Les prises d’otages ont augmenté de manière vertigineuse ces dernières années. Série en trois épisodes sur la stratégie des groupes jihadistes, le processus de négociation et les otages nationaux « oubliés ».

Sommaire

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (3/3) – « Je lance un appel au président Assimi Goïta » ; « Je vous demande de tout mettre en œuvre pour négocier ma libération » ; « J’ai été arrêté par les jihadistes »… Trois vidéos, trois visages marqués et, à chaque fois, les mêmes mots ou presque, lus sous la contrainte.

Fin mai, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), filiale sahélienne d’Al-Qaïda, a diffusé les preuves de vie de trois otages maliens détenus dans le nord du pays depuis plusieurs semaines : Abdou Maïga, un ancien élu, Abdoulaye Kanté, un agent des eaux et forêts, et Oumar Diakité, un jeune caporal de l’armée malienne.

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