Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU appelle à cesser les violations des droits de l’homme

Publié le 1 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a terminé lundi après-midi à Genève sa huitième session extraordinaire sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo et a appelé à la cessation immédiate de toute violation des droits de l’homme et au respect inconditionnel des droits des civils dans cette région.

La session etraordinaire a demandé à toutes les parties de permettre et de faciliter l’assistance humanitaire et de soutenir les efforts en cours pour établir un cooridor humanitaire qui pourrait faciliter l’acheminement de la nourriture, de l’eau et des médicaments fournis par des organismes humanitaires. Initiée par l’Egypte au nom du groupe africain, la résolution adoptée par consensus a exprimé sa grave préoccupation de la détérioration des droits de l’homme et de la situation humanitaire dans le Nord-Kivu, depuis la reprise des hostilités en août 2008.

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Le Conseil des droits de l’homme a condamné les actes de violence, les violations des droits humains et les abus commis dans le Kivu, en particulier la violence sexuelle et le recrutement par les milices d’enfants soldats, en soulignant l’importance de traduire les auteurs devant la justice. Le Conseil a souligné que le gouvernement a la première responsabilité de déployer tous les efforts pour renforcer la protection de la population civile et pour enquêter et traduire en justice les auteurs de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Le Conseil a demandé la coopération internationale pour appuyer les efforts du gouvernement de la RDC dans ses efforts visant à la régularisation de la situation dans le pays. Le Conseil a exprimé son appui aux efforts de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le conflit dans l’est de la RDC, Olusegun obasanjio, et a prié toutes les parties de coopérer avec le représentant spécial onusien. Le Conseil a mis l’accent sur l’importance de renforcer le mandat de la Mission de l’ONU en RDC (MONUC) en vue d’accroître sa capacité de protéger les civils et à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région du Kivu de la RDC.

Convoquée par la France au nom de l’UE, la session extraordinaire ouverte vendredi dernier n’a pu accomplir ses travaux dans la soirée du vendredi dernier, n’ayant pas le temps d’entendre tous les intervenants inscrits sur la liste des orateurs. Lors de la séance du vendredi dernier, l’Egypte au nom du groupe africain, le Pakistan au nom de l’Organisation de la Conférence islamique et le représentant de la RDC ont exprimé leur déception et mécontentement face au fait que des ministres congolais ne participent pas à la session parce qu’ils n’ont pas obtenu de visas pour entrer en Suisse. Avant la fin de la session extraordinaie, le représentant de la RDC Sébqstien Mutomb Mujing a réitéré qu’il faut s’attaquer aux origines de la grave situation dans l’est de la RDC, soulignant que la communauté internationale doit faire pression sur les pays et les multinationales qui soutiennent les forces rebelles.

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