La double nationalité d’Andry Rajoelina peut-elle devenir une affaire d’État ?
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
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Andry Rajoelina lors de la cérémonie de proclamation des résultats de l’élection présidentielle, à Antananarivo le 27 décembre 2018. © RIJASOLO/AFP.
Le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar se tiendra le 9 novembre, mais cela fait déjà plusieurs mois que l’échéance à venir occupe tous les esprits sur la Grande Île. Ceux des candidats déclarés, comme l’ancien président Marc Ravalomanana, l’ancien ministre Hajo Andrianainarivelo ou encore l’indépendant Siteny Randrianasoloniaiko, président de l’Union africaine de judo et député de Tuléar. Mais aussi ceux de ces personnalités qui y pensent très fort sans s’être encore dévoilées : c’est le cas de l’ancien président Hery Rajaonarimampianina, mais surtout de celui qui lui a succédé en 2018 au palais d’Iavoloha : Andry Rajoelina.
Ce dernier a jusqu’au 9 septembre pour annoncer sa candidature et démissionner dans la foulée, le temps des deux mois de campagne officielle, comme le lui impose la Constitution. À moins qu’il ne soit empêché d’ici là de le faire… pour des problèmes de nationalité.
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