Comment l’AIE et IFC veulent capter les financements dans les énergies renouvelables
Région la plus riche au monde en matière de rayonnement solaire, le continent peine à mobiliser les fonds nécessaires pour exploiter son potentiel renouvelable. Pour l’Agence internationale de l’énergie et IFC, l’heure des réformes a sonné.
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Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, à Rome, le 2 décembre 2021. © Luigi Mistrulli/SIPA
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Nouveau pacte financier mondial : bilan en demi-teinte pour le sommet de Paris
Une cinquantaine de chefs d’État, ainsi que des représentants d’institutions internationales et de la société civile ont participé au sommet qui s’est tenu à Paris les 22 et 23 juin. Ce qu’il faut en retenir.
« En Afrique subsaharienne, une personne sur deux n’a pas accès à l’électricité, mais le fait marquant est que cette région produit moins d’énergie solaire que les Pays-Bas. » C’est sur ce constat « alarmant » que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a planté le décor, lors d’une conférence qui s’est tenue le 20 juin à Paris pour la sortie du dernier rapport, « Accroître les financements privés pour assurer la transition énergétique », élaboré avec la Société financière internationale (IFC), la filiale de la Banque mondiale dévolue au secteur privé.
Si l’Afrique est la région la plus riche au monde en matière de rayonnement solaire, le continent ne tire pas suffisamment profit de cette source de production d’électricité, « la moins chère au monde ». Et l’AIE et IFC s’activent pour apporter des solutions aux défis de financement des projets en énergie propre dans les pays émergents et en développement (PEPD), en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, organisé à Paris les 22 et 23 juin.
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