En Guinée, le procès du 28-septembre une nouvelle fois ajourné
Suspendu depuis trois semaines à cause d’un boycott des avocats, c’est aujourd’hui une grève des gardiens de prison qui empêche les accusés de rejoindre le box.
Le procès historique a de nouveau été ajourné alors qu’il devait reprendre le 21 juin, après trois semaines de suspension. Après un boycott des avocats, c’est une grève des gardiens de prison qui, en l’absence des accusés, a causé le renvoi du procès au 10 juillet.
L’ancien chef de la junte guinnéenne, Moussa Dadis Camara, et une dizaine d’anciens responsables militaires et gouvernementaux répondent depuis le 28 septembre 2022 devant les juges de dizaines d’assassinats et d’une litanie de crimes de violences sexuelles, actes de torture, enlèvements et séquestrations, commis dans un stade de la banlieue de Conakry, le 28 septembre 2009 et les jours suivants.
Pas d’accusés
Le procès était suspendu depuis le 29 mai, les avocats refusant de plaider parce qu’ils disaient n’avoir toujours pas été payés. Un accord a été trouvé avec les autorités. Mais alors que les avocats étaient de retour dans le prétoire le 21 juin, les accusés, eux, manquaient à l’appel, ce qui a conduit la cour à reporter l’affaire.
Les gardiens ont déclenché une grève dans toutes les maisons d’arrêt du pays avec plusieurs revendications, dont une augmentation des salaires, selon une déclaration faite à la prison civile de Conakry.
(avec AFP)
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