Au Cameroun, bras de fer musclé entre la Caisse des dépôts et les banques
Après n’avoir cessé de les rappeler à l’ordre, la Caisse des dépôts et consignations a laissé jusqu’à la fin juin aux dix-huit banques pour identifier les ressources lui revenant de droit. Des centaines de milliards de francs CFA sont en jeu pour les établissements financiers, autour desquels l’étau réglementaire se resserre.
Elle a beau dater du 5 mai, la missive n’en a pas moins suscité des remous sur les réseaux sociaux lors de sa fuite en début de semaine. Un rappel à l’ordre de Richard Evina Obam, le directeur général chargé, depuis février, de porter la Caisse des dépôts et consignations (CDEC) du Cameroun sur les fonts baptismaux, à l’intention de Gwendoline Abunaw, présidente de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) et dirigeante de la filiale locale d’Ecobank.
« C’est dépassé, ça », réagit avec dépit une source interne au syndicat bancaire à propos du contenu de la correspondance.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Sanctionné par la CAF, Samuel Eto’o échappe au pire
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Entre le Gabonais Oligui Nguema et ses voisins, tout va presque bien
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux