Le Premier ministre ivoirien appelle « au calme et à la sérénité »

Publié le 2 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro appelle "au calme et à la sérénité" alors qu’une vive polémique oppose depuis quelques jours l’ex-rébellion au parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), sur la question du désarmement des ex-combattants.

"Le Premier ministre appelle tous les leaders politiques et les leaders d’opinion à s’abstenir d’actes et de propos attentatoires à l’intégrité et à la crédibilité" de l’accord de Ouagadougou, selon un communiqué parvenu samedi à l’agence Xinhua.

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Après la déclaration du FPI réclamant un désarmement intégral et complet de l’ex-rébellion et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, l’ex-rébellion avait révélé un projet d’assassinat par le FPI du Premier ministre pour entraver l’application de l’accord de paix.

"Il faut inscrire cette effervescence au chapitre des querelles politiciennes inhérentes à toute démocratie en construction", estime le communiqué de la Primature, appelant tous les acteurs politiques et toutes les populations "au calme et à la sérénité".

Le Premier ministre, par ailleurs leader de l’ex-rébellion, assure "de la totale détermination du gouvernement à poursuivre, dans une harmonie parfaite, la mise en oeuvre concrète de l’ensemble des programmes de sortie de crise".

Il se dit par ailleurs convaincu que l’accord politique de Ouagadougou "aboutira à une paix durable et à une concorde nationale retrouvée".

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"De manière irréversible, la Côte d’Ivoire s’achemine vers des élections équitables, libres et transparentes pour une sortie de crise durable", indique le texte qui relève que les opérations d’identification et de recensement électoral lancées le 15 septembre se déroulent "dans la sérénité et le calme".

L’ex-rébellion des Forces nouvelles, qui contrôlent le nord du pays suite à un coup d’Etat raté en septembre 2002, ont signé l’accord de Ouagadougou, en mars 2007, avec le camp présidentiel.

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Les deux parties ex-belligérantes ont convenu de réunifier le pays et organiser l’élection présidentielle par l’opération d’identification et de recensement électoral.

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