Un responsable militaire condamne les actes violents de soldats

Le directeur de la politique générale, des relations publiques et des affaires internationales des Forces zimbabwéennes de défense, Emmanuel Matatu, a déclaré qu’il n’est pas de la responsabilité des officiels de l’armée de tenter de résoudre les problèmes économiques actuels, notamment par le biais de la violence, a rapporté samedi la ZBC News.

Le général de brigade Matatu s’exprimait lors de la cérémonie des diplômes de l’école zimbabwéenne d’infanterie vendredi à Mbalabala.

Il a indiqué que les actions violentes menées récemment par certains membres de l’Armée nationale zimbabwéenne sont une honte pour la profession et seront contrôlées. Il a déclaré que l’organisation continuera de maintenir les normes élevées de discipline qui ont fait la force et la réputation de la Force au niveau régional et international.

M. Matatu a assuré aux officiers que le gouvernement travaille durement pour faire en sorte que les politiques de reprise économique soient appliquées dans l’intérêt de tous les Zimbabwéens.

La police a arrêté dix autres soldats impliqués dans les agitations violentes qui se sont produites à Harare la semaine dernière, alors que l’enquête s’intensifie concernant les accrochages, a indiqué jeudi le journal The Herald.

Le porte-parole de la police, le commissaire adjoint Wayne Bvudzijena, a confirmé l’arrestation de ces dix soldats, portant le nombre total des soldats arrêtés depuis jeudi dernier à 16.

Un groupe de soldats s’est déchaîné, frappant les marchands illégaux de devises étrangères et pillant les magasins du centre de la capitale, de Mbare et de Chitungwiza entre jeudi dernier et lundi.

Le gouvernement a émis un mandat contre les auteurs de ces violences et ces derniers seront traduits en justice.

Le ministre de la Défense Sydney Sekeramayi a assuré jeudi lors d’une conférence de presse que la situation est sous contrôle et que des mesures seront prises pour que ces actes de violence gratuits ne se reproduisent plus.