Dette cachée du Mozambique : et si le procès n’avait pas lieu ?
Le juge en charge du dossier de ce scandale de corruption à deux milliards de dollars réfléchit à stopper net la procédure à cause d’un vice de forme, trois mois avant l’ouverture du procès.
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Le président mozambicain Filipe Nyusi, ici en 2019, est accusé par Credit Suisse et Privinvest d’avoir touché de l’argent dans l’affaire. © Armando Franca/AP/SIPA.
Le très attendu procès dit de « la dette cachée » du Mozambique, en préparation depuis plus de quatre ans à la Haute Cour de Londres, pourrait ne pas avoir lieu.
C’est en tout cas l’objet d’une requête déposée par les parties mises en cause par l’administration du président Filipe Nyusi. À trois mois seulement du début programmé du procès, lequel doit durer douze semaines, les banques d’affaires Credit Suisse et VTB Capital, ainsi que la société de chantiers navals Privinvest et son patron, l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa, par ailleurs propriétaire de l’hebdomadaire français Valeurs Actuelles, ont réclamé au juge en charge du dossier qu’il rejette la plainte de Maputo, et ce, pour vice de forme.
Filipe Nyusi personnellement mis en cause
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