En RDC, peut-on encore sauver le secteur de l’électricité ?
Près de dix ans après avoir libéralisé le secteur, le pays continue d’afficher un des taux les plus bas du continent. Alors que les partenariats public-privé se multiplient, les obstacles sont encore nombreux.
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Photo aérienne de la centrale hydroélectrique du parc national des Virunga à Matebe, dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma, dans l’est de la RDC, le 1er avril 2022. © ALEXIS HUGUET/AFP
Deuxième plus grand pays d’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) affiche un des taux d’électrification les plus bas du continent : 15 % à l’échelle nationale avec de fortes disparités entre les villes (35 %), les zones rurales (1 %) et les zones périurbaines (moins de 5 %).
Pourtant cet immense territoire – 4,5 fois la France – représente à lui seul 8 % du potentiel hydroélectrique mondial, une source d’énergie qui constitue 95 % du mix électrique du pays. Abritant le plus grand fleuve du continent et le deuxième du monde après l’Amazonie en débit interannuel moyen, la RDC pâtit toutefois d’une faible capacité installée (moins de 3 000 mégawatts, dont la moitié est inexploitée par défaut de maintenance), et de l’absence de réseau de distribution intégré à l’échelle nationale.
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