Une entreprise de biscuits malgache demande le support du gouvernement

Publié le 2 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Une entreprise de fabrication de biscuits basée à Antananarivo a sollicité l’appui du gouvernement dans le contexte de la crise financière actuelle dans le monde entier.

Au cours d’une réunion avec de hauts fonctionnaire du gouvernement, Ravelosona Samuel, Président Directeur Général de la société, Socobis, a exprimé sa préoccupation sur l’avenir de sociétés malgaches.

la suite après cette publicité

"La crise économique mondiale est un danger imminent pour Madagascar. J’espère que le gouvernement prendrait les décisions nécessaires", a déclaré Ravelosona au ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie Ivohasina Razafimahefa.

Ravelosona a pris des exemples internationaux pour convaincre le ministre, en disant qu’aux États-Unis, le gouvernement a aidé les institutions financières pour limiter les effets de la crise, alors qu’en Europe, les opérateurs ont demandé à leurs gouvernements pour soutenir les entreprises en difficulté et, en Chine, le gouvernement a injecté des milliards pour stimuler la consommation.

Selon L’Express, un journal en langue français, Ravelosona n’est pas le seul qui a appelé le gouvernement pour appuyer le secteur privé. A plusieurs reprises, le Président Marc Ravalomanana a promis d’améliorer et de soutenir le secteur privé de son pays. Une entreprise de fabrication de savon, la Savonnerie Tropicale, et le syndicat des industriels ont également appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour aider les industries de la grande île.

Un rapport récent de la Banque mondiale, «Doing Business 2009, Country Profile for Madagascar , a montré en juin 2008, que Madagascar a été la 144ème sur 181 pays de référence en termes de climat d’investissement contre 149ème sur 178 pays en 2007.

la suite après cette publicité

Par rapport à d’autres pays, les initiatives d’investissement à Madagascar ont été handicapés par trois obstacles: le manque d’accès au crédit, la difficulté de la procédure de traitement et le handicapes qui ont souffert les opérateurs dans l’environnement des affaires en général.

Pourtant, dans le cadre du Madagascar Action Plan 2007-2012 lancé vers la fin de 2006, le gouvernement a promis d’accélérer le taux de croissance économique entre 7 et 10% d’ici à 2012 contre 4,6% en 2005.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires