Le Maroc, l’Espagne et l’épineuse question de l’espace aérien du Sahara occidental
En mars, les pourparlers entre Madrid et Rabat sur le transfert de la gestion de l’espace aérien semblaient sur la bonne voie. Ils ont visiblement été suspendus à l’initiative de l’Espagne, à l’approche des législatives anticipées.
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Un avion militaire survole un drapeau marocain à Dakhla, le 8 mai 2010. © AFP
Selon le média espagnol El Confidential Digital (ECD), le gouvernement Sanchez, qui s’apprêtent à affronter de très délicates élections anticipées, aurait décidé d’arrêter les négociations avec le Maroc à propos du « transfert de la gestion de l’espace aérien au Sahara occidental ». Madrid en aurait même « déjà informé Mohammed VI », ce qui aurait « provoqué une augmentation de la pression de Rabat sur Ceuta et Melilla », affirme ECD, citant des sources diplomatiques.
Pour rappel, en mars dernier, le sénateur canarien Fernando Clavijo confirmait au nom de l’exécutif espagnol que l’application du septième point de la déclaration commune signée en avril 2022 était en cours. Celui-ci concerne la gestion de cet espace aérien situé au-dessus du Sahara occidental, actuellement géré par l’Espagne depuis les îles Canaries, comme établi par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
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