Le Mali et la Centrafrique peuvent-ils se passer de Wagner ?
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Ce lundi 26 juin, tandis que Vladimir Poutine s’efforçait de rassurer l’opinion publique russe après l’offensive menée ce week-end par Evgueni Prigojine contre son régime, Sergueï Lavrov en faisait autant avec ses partenaires étrangers.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Russia Today, le ministre russe des Affaires étrangères a brièvement évoqué l’avenir du groupe paramilitaire en Afrique. Les membres de Wagner œuvrent au Mali et en Centrafrique « comme instructeurs » et « ce travail va bien sûr continuer », a-t-il déclaré, ajoutant que la rébellion de Prigojine n’allait rien changer aux relations entre la Russie et ses alliés. Samedi 24 juin, alors que les mercenaires progressaient vers Moscou, Lavrov avait pris soin d’appeler le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló et d’autres chefs d’État africains pour leur assurer que la situation était sous contrôle.
Sadio Camara « presque fébrile »
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...