Le dessous des négociations pour libérer les otages au Sahel

Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.

L’ex-otage française Sophie Pétronin, durant une conférence de presse, à Bamako, le 8 octobre 2020. © Montage JA; AFP

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Publié le 4 juillet 2023 Lecture : 9 minutes.

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[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

Les prises d’otages ont augmenté de manière vertigineuse ces dernières années. Série en trois épisodes sur la stratégie des groupes jihadistes, le processus de négociation et les otages nationaux « oubliés ».

Sommaire

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (2/3) – Le plus dur, c’est l’attente. Le silence aussi. Ce sont les familles des otages qui le disent. Celles qui ont vu les mois, souvent les années, s’écouler en espérant voir leurs proches recouvrer la liberté.

Derrière le bain de foule du Malien Soumaïla Cissé à son retour à Bamako, derrière la voix étranglée de Sébastien Pétronin qui soulève sa mère, Sophie, sur le tarmac de l’aéroport de la capitale malienne, derrière l’étreinte entre Olivier Dubois et sa sœur, Cannelle, ce sont les mêmes rouages qui se sont activés. Ceux d’une chaîne, aussi discrète que fragile, elle même composée de maillons invisibles et variés, qui s’est déployée dans le plus grand secret pour négocier les libérations d’otages.

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