Pourquoi l’Afrique est vulnérable aux cyberattaques : cinq questions pour comprendre un fléau économique
Bianlian, Karakurt, Medusa… De nombreux groupes de hackers ont revendiqué des raids contre des entreprises privées comme BGFI Bank et Bank of Africa, ou des institutions publiques à l’instar du gouvernement sénégalais. Pour quelles raisons leurs attaques se multiplient-elles à travers le continent ?
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Le 26 juin 2023 est d’ores et déjà une date critique pour le groupe BGFI Bank. C’est effectivement ce jour-là que la banque gabonaise dirigée par Henri-Claude Oyima aurait dû payer une rançon de 55 bitcoins (un peu plus de un million d’euros) au groupe de hackers BianLian.
D’après les informations relayées par le lanceur d’alerte Clément Domingo, la présumée cyber-extorsion opérée par ce groupe aurait débuté le 22 juin et aurait découlé sur le vol de 256 gigaoctets (Go) de données financières internes (données clients, rapport de crédits et prêts bancaires, dossiers administratifs et financiers, coordonnées).
Ces informations auraient été subtilisées via une brèche détectée dans le système informatique de la filiale de RDC de BGFI, et diffusées sur des plateformes et forums appréciés des hackers avant même la fin de l’ultimatum pour le paiement de la rançon.
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