Au Cameroun, pourquoi le directeur d’Eneo quitte le navire
Le Belge Patrick Eeckelers aura tenu quinze mois à la tête de l’énergéticien. Les grèves à répétition, notamment des sous-traitants, et une atmosphère délétère au sein de la filiale du britannique Actis auront eu raison de lui.
Nommé à la tête d’Energy of Cameroon (Eneo) en mars 2022, Patrick Eeckelers vient de jeter l’éponge. Le conseil d’administration a pris acte de la démission du Belge le 26 juin. Face à la pression de Yaoundé, le fonds britannique Actis, détenteur de 51 % des parts de l’énergéticien, a dû céder. « La préoccupation de Yaoundé, inquiète de la détérioration du climat social au sein de l’entreprise, devenait forte », lâche un expert du secteur.
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