CONGO: Un « mécontentement » latent à l’approche des élections

Publié le 1 juillet 2009 Lecture : 1 minute.

À deux semaines des élections présidentielles en République du Congo, Marcel Kombo a décidé qu’il était préférable pour sa femme et ses enfants de quitter Brazzaville, la capitale congolaise.  » A entendre les hommes politiques parler, il y a de quoi être prudent « , a dit M. Kombo, enseignant dans une école secondaire de la capitale. Les élections sont prévues le 12 juillet.  » Ils sont un peu violents dans leurs discours et ils ne se font pas confiance. J’ai décidé d’envoyer ma famille – mon épouse, mes trois enfants et mon neveu – dans notre village [pour qu’elle soit] à l’abri si la guerre venait à éclater « , a-t-il ajouté. Avec un passé marqué par des mutineries au sein de l’armée, des rébellions, coups d’Etat et tentatives de coup d’Etat, le Congo est, depuis plus de 10 ans, éprouvé par une crise humanitaire. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et le sont toujours, particulièrement dans le nord du pays, où les rebelles sont toujours actifs. Dans la région du Pool, par exem

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