CONGO: Un « mécontentement » latent à l’approche des élections
À deux semaines des élections présidentielles en République du Congo, Marcel Kombo a décidé qu’il était préférable pour sa femme et ses enfants de quitter Brazzaville, la capitale congolaise. » A entendre les hommes politiques parler, il y a de quoi être prudent « , a dit M. Kombo, enseignant dans une école secondaire de la capitale. Les élections sont prévues le 12 juillet. » Ils sont un peu violents dans leurs discours et ils ne se font pas confiance. J’ai décidé d’envoyer ma famille – mon épouse, mes trois enfants et mon neveu – dans notre village [pour qu’elle soit] à l’abri si la guerre venait à éclater « , a-t-il ajouté. Avec un passé marqué par des mutineries au sein de l’armée, des rébellions, coups d’Etat et tentatives de coup d’Etat, le Congo est, depuis plus de 10 ans, éprouvé par une crise humanitaire. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et le sont toujours, particulièrement dans le nord du pays, où les rebelles sont toujours actifs. Dans la région du Pool, par exem
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?