Kinshasa promet des Jeux de la Francophonie sûrs
4 500 policiers, 80 médecins : à J-30 du début des épreuves, Kinshasa assure que la santé et la sécurité des participants sera assurée. Même si les conclusions des dernières missions sur place peuvent dissuader certaines délégations.
Kinshasa a assuré que toutes les dispositions nécessaires étaient prises, notamment en matière de sécurité, pour accueillir les participants aux 9e Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août dans la capitale de la RDC.
Plus de 3 000 jeunes athlètes et artistes venus d’une quarantaine de pays sont attendus pour ces Jeux qui combinent épreuves sportives et culturelles. Organisés en principe tous les quatre ans, ils auraient dû avoir lieu en 2021 mais ont été reportés deux fois, la première à cause de la pandémie, la 2e, en 2022, parce que les infrastructures n’étaient pas prêtes.
Les équipements sont « en cours de finition », a affirmé Isidore Kwandja, directeur du comité national des Jeux, lors d’une conférence de presse à J-30. « Une chose aujourd’hui est certaine : les Jeux de Kinshasa auront bel et bien lieu », a-t-il ajouté, alors que tous les doutes ne sont pas entièrement levés concernant l’organisation de cet événement international, dans une ville tentaculaire et chaotique d’environ 15 millions d’habitants.
Médecins et officiers formés par la France
Le 27 juin, le Québec a douché l’enthousiasme congolais en annonçant que, au vu des conclusions de deux missions dépêchées sur place en janvier et mai, il n’enverrait pas d’athlètes ni d’artistes à Kinshasa « pour des raisons de sécurité et de santé », selon le cabinet de la ministre québécoise de la Francophonie, Martine Biron. « La sécurité ? Nous sommes les premiers préoccupés, nous ne prenons pas cela à la légère, parce que nous voulons que ce soit un succès », a répondu Isidore Kwandja, interrogé à propos de cette décision. Un contrat a été signé avec une entreprise privée pour « la sécurité à l’intérieur des aires de jeu », a-t-il précisé, et 4 500 policiers seront chargés de la sécurité à l’extérieur.
La France, a-t-il poursuivi, a formé des officiers « pour contenir les mouvements de masse ». En matière de santé, « des experts français sont en train de former 80 médecins pour ce qu’on appelle le ‘plan blanc’ », plan d’urgence à activer en cas de gros incident. « Nous avons passé un contrat avec un grand hôpital […], nous avons pris des assurances pour les athlètes […]. Au village des Jeux, on a mis en place une clinique, a énuméré Isidore Kwandja. On a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les athlètes soient accueillis dans les meilleures conditions. »
(Avec AFP)
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