Paul Biya, Genève et la diaspora, une histoire mouvementée
Le chef de l’État camerounais a quitté le 27 juin Paris, où il prenait part au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, pour se rendre en Suisse. La Brigade anti-sardinards a d’ores et déjà prévu de gêner son séjour.
Depuis son accession à la magistrature suprême il y a plus de quarante ans, Paul Biya a passé plus de quatre ans à l’hôtel InterContinental de Genève, sans compter l’année supplémentaire qu’il faut ajouter si l’on prend en compte les voyages officiels, selon une enquête du consortium d’investigation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP).
Le 27 juin, quelques jours après avoir pris part au sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, le chef de l’État camerounais a entamé un nouveau séjour dans ce luxueux palace, localisé à proximité du Palais des Nations de l’ONU. Malgré toute sa discrétion, il n’est pas passé inaperçu. Et les activistes de la Brigade anti-sardinards (BAS, mouvement d’opposition apparu au sein de la diaspora au lendemain de la présidentielle de 2018) envisagent de perturber à nouveau le séjour du président.
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