En RDC, Christophe Mboso a-t-il verrouillé l’Assemblée nationale ?
À la tête de la chambre basse du Parlement, ce proche allié du président Félix Tshisekedi est accusé par certains députés de museler les débats pour protéger le chef de l’État.
C’est une pile de documents que nous présente Ados Ndombasi, tandis qu’il nous reçoit dans sa résidence du quartier populaire de Matonge, à Kinshasa. Depuis son élection fin 2018, il a, à lui seul, proposé une vingtaine de questions orales ou écrites et formulé huit propositions de loi.
Lors de la dernière session parlementaire, qui s’est refermée le 15 juin, cet élu du parti de Martin Fayulu a même voulu interroger le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, sur les bavures policières commises lors de la répression d’une manifestation de l’opposition, le 20 mai. Las : aucune des questions qu’il avait rédigées n’a été programmée en séance plénière ni aucune des propositions de loi sur lesquelles il avait planchées n’a jamais été examinée.
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