En RDC, l’opposition et la Ceni peuvent-elles trouver un compromis ?
Ce 30 juin, Denis Kadima, le président de la commission électorale, et les adversaires de Félix Tshisekedi ont tenté d’aplanir leurs divergences, à six mois des élections générales.
Pendant plus quatre heures ce vendredi 30 juin, dans une suite située au 21e étage de l’hôtel Fleuve Congo à Kinshasa, Denis Kadima a fait face à ses détracteurs, les opposants Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon, Delly Sesanga et Dieudonné Bolengetenge, le secrétaire général d’Ensemble pour la République, qui représentait Moïse Katumbi.
« Les discussions ont été franches », confie à Jeune Afrique un participant à cette rencontre, la première entre le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et les principaux opposants à Félix Tshisekedi. Objectif : aplanir des divergences en amont des élections générales prévues le 20 décembre prochain.
Fayulu étonnamment modéré
Bien s’informer, mieux décider
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