Les munitions non-explosées: une menace à Gaza

Deux enfants palestiniens ont été tués dans l’explosion d’une munition non-explosée (UXO) dans la région de Shaaf, près de Jabalia, à l’est de la ville de Gaza, un événement qui a mis en évidence la nouvelle menace mortelle qui plane sur la population de Gaza.

Publié le 27 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

« Il devient évident que les munitions non-explosées représentent un nouveau danger grave pour les populations des zones civiles », selon un rapport d’évaluation publié par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le 21 janvier.

« La plupart des enfants sont restés chez eux au cours des trois dernières semaines parce que les hostilités se sont poursuivies sans interruption. Maintenant que les affrontements se sont terminés, ils s’aventurent dans les rues de nouveau, mais ils s’exposent au risque d’être tués ou mutilés par ces restes de la guerre », a expliqué Imad Abou Hasirah, employé du CICR.

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Neuf jours après le début du cessez-le-feu à Gaza, les organisations humanitaires, le CICR et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) procèdent à des états des lieux pour tenter de déterminer l’ampleur des dégâts provoqués par l’offensive israélienne.

Risque de ralentissement des opérations humanitaires 

« Le problème des munitions non-explosées est d’autant plus grave que Gaza est une des régions les plus densément peuplées du monde », a commenté Antoine Grand, directeur du bureau du CICR à Gaza.

« La contamination représente une grave menace pour la population et pour les équipes de secours qui travaillent actuellement sur le terrain. Cela pourrait ralentir le rythme des interventions humanitaires ».

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Selon plusieurs sources de la communauté humanitaire internationale, les organismes de déminage non-gouvernementaux s’efforcent actuellement de déterminer l’ampleur des dégâts, mais à ce jour, Israël n’en a autorisé aucun à se rendre sur place.

Selon les travailleurs humanitaires, le Hamas doit lui aussi signifier sa volonté de coopérer avec les organismes de déminage avant que ceux-ci puissent commencer leurs opérations.

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« Il n’y a pas de problème, à ma connaissance. Deux experts onusiens des munitions sont arrivés en Israël le 21 janvier et ils sont libres de se rendre à Gaza pour évaluer la situation. Outre la question des munitions non-explosées des FDI [Forces de défense israéliennes], il y a également le problème des maisons qui ont été minées par le Hamas à Gaza », a déclaré Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien.

L’offensive israélienne menée entre le 27 décembre et le 18 janvier a fait plus de 1 300 morts et 5 000 blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza.

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