Gabon : HNR et Vitol mettent fin aux négociations sur le bloc Dussafu Marin
Le trader pétrolier suisse Vitol ne reprendra pas les parts de Harvest Natural Resources dans le bloc offshore gabonais Dussafu Marin, pour lesquelles il était en négociation exclusive.
Vitol détient des participations dans des champs offshores au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. © Reuters
Publié le 21 novembre 2013 Lecture : 1 minute.
Le 30 septembre dernier, la société de négoce Vitol, basée en Suisse, annonçait qu’elle était en négociation exclusive avec l’américain Harvest Natural Resources (HNR) pour acquérir les 66,67 % qu’il détient dans le permis de Dussafu Marin, au Gabon, pour 137 millions de dollars. Selon Reuters, HNR – qui cherchait à augmenter ses liquidités – a déclaré, sans donner de raison, que les deux groupes avaient mis fins aux discussions. « Malgré tous nos efforts, nous ne sommes pas parvenus à trouver un accord sur les termes d’une transaction avec Vitol qui répondrait à nos exigences », a déclaré dans un communiqué James Edmiston, le directeur général de HNR.
Le groupe est l’opérateur principal du projet et le norvégien Panoro Energy détient le restant des parts.
Liquidité
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HNR avait mis en cause sa capacité à poursuivre ses activités en raison de ses problèmes de liquidité, mais le groupe avait affirmé en septembre qu’il était en discussion pour être racheté par l’argentin Pluspetrol. En 2012, la société basée au Texas a réalisé une perte nette de 12,2 millions de dollars.
James Edmiston a affirmé qu’il s’attendait à trouver d’autres investisseurs.
Afrique de l’Ouest
Vitol détient des participations dans des champs offshores au Nigeria, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Le trader genevois vient de devenir l’opérateur du bloc gazier offshore CI-202 en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une co-entreprise avec le groupe australien Rialto Energy. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 303 milliards de dollars en 2012.
Le Gabon produit environ 240 000 barils de pétrole par jour qui représentent 80 % de ses recettes d’exportation. L’État a récemment attribué treize blocs offshores à onze entreprises après un appel d’offres fructueux.
