SRI LANKA: Préoccupations croissantes pour les civils piégés en zone de conflit

Publié le 20 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

Des dizaines de milliers de civils se trouvent piégés dans les régions du nord du Sri Lanka touchées par le conflit, sans issue pour pouvoir échapper sains et saufs aux affrontements, et leur sécurité fait l’objet de préoccupations de plus en plus vives. Selon les représentants des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), plus de 230 000 personnes déplacées dans leur propre pays (PDIP) dans le Vanni restent dangereusement proches des affrontements violents qui opposent les forces du gouvernement aux cadres des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (TLET).  » Au Sri Lanka, il est d’autant plus important de se conformer strictement au droit humanitaire international que les affrontements s’intensifient dans la région du Vanni et que des tirs d’artillerie intermittents ont été signalés, ces dernières semaines, dans des zones peuplées de civils « , a déclaré John Holmes, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, dans son rapport au Conseil de sécurité, à New-York, le 14 janvier. M. Holmes a déclaré que les civils étaient privés du droit d’échapper aux affrontements.  » Je suis toutefois préoccupé de voir que quelque 350 000 civils, y compris des PDIP, sont piégés dans un espace de plus en plus restreint et que les rebelles des Tigres tamouls les empêchent effectivement de partir. Au vu de cette situation, l’on craint fort que les civils ne soient peut-être utilisés dans le but d’interdire toute opération militaire dans les zones concernées « . Liberté de circulation Les Nations Unies ont appelé les TLET à assurer la liberté de circulation des populations.  » Conformément au droit humanitaire international, les Nations Unies appellent les TLET à permettre aux civils de se rendre librement dans les régions où ils se sentent le plus en sécurité, et le gouvernement à recevoir les personnes récemment déplacées dans le respect des principes convenus par la communauté internationale « , a indiqué M. Holmes dans un communiqué publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à New York, le 16 janvier. Selon le CICR, les civils sont concentrés dans une zone de plus en plus restreinte, et leur sécurité s’en trouve dès lors de plus en plus menacée. Photo: U

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