Au Tchad, Max Loalngar, porte-parole d’une société civile frondeuse

Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.

Max Loalngar (au c.), coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, aux côtés de Michel Barka (à dr.), son coordinateur adjoint, et de Sitack Yombatina (à g.), 2e vice-président du parti Les Transformateurs, lors d’une conférence de presse à N’Djamena, le 8 juin 2021. © DJIMET WICHE/AFP.

Publié le 30 juillet 2023 Lecture : 5 minutes.

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N’Djamena, année zéro

Avec le référendum constitutionnel du 17 décembre prochain, le pays entrera dans la dernière phase de sa transition. Ultime étape avant l’élection présidentielle, qui doit se tenir au plus tard en octobre 2024.

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« Si je décide de rentrer, ce sera pour continuer la lutte que j’ai engagée ! » déclare sur le ton offensif qu’on lui connaît Me Max Loalngar, président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (LTDH) et porte-parole de la coalition d’actions citoyennes Wakit-Tama. Ce 30 juin, l’avocat tchadien, qui vit en exil depuis les manifestations meurtrières du 20 octobre 2022, balaye d’une phrase l’invitation du président Mahamat Idriss Déby Itno à revenir au pays.

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