En Afrique du Sud, l’opposition rassemblée pour évincer l’ANC et Ramaphosa
Confronté à une situation économique tendue, le parti historique est à la peine dans les urnes, avec un passage sous la barre des 50 % en 2021. L’opposition compte profiter de cet affaiblissement aux élections générales de 2024.
L’annonce a été faite ce 3 juillet : sept partis d’opposition se sont réunis au sein d’une coalition pour évincer l’ANC aux élections générales de l’an prochain. « Pour la toute première fois depuis 1994, le parti au pouvoir devrait perdre sa majorité », ont déclaré dans un communiqué commun les partis réunis derrière le premier mouvement d’opposition, l’Alliance démocratique (DA).
« Les élections de 2024 offrent une occasion sans précédent au peuple sud-africain d’élire un nouveau gouvernement capable de sortir notre pays des multiples crises auxquelles il est confronté », ont-ils ajouté, en référence au climat économique et social morose actuellement dans la première puissance industrielle du continent.
Mécontentement grandissant
Depuis une dizaine d’années, les urnes sont moins favorables au Congrès national africain, le parti de Nelson Mandela. Face à un mécontentement grandissant nourri par un chômage endémique, des inégalités toujours plus grandes et une grave crise de l’électricité, l’ANC est à la peine même si l’opposition n’a jamais percé jusqu’ici, la DA ne rassemblant que 20 % des voix aux élections locales de 2021.
Certains sondages prévoient un score sous les 50 % pour l’ANC l’an prochain, une barre sous laquelle est déjà passé le parti en 2021. Les chefs de la coalition d’opposition doivent se réunir à Johannesburg, les 16 et 17 août.
(Avec AFP)
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