Pour la pêche en Mauritanie, un seul défi : la transformation
Longtemps exploité comme une rente, le secteur doit opérer une mue pour contribuer localement à la création d’emplois et de valeur. Un chantier délicat.
Une unité de congélation, une autre de stockage et, surtout, une usine capable de produire jusqu’à 100 000 boîtes de conserve de sardines par jour. Voilà à quoi ressemble le complexe 3M Seafood, qui a vu le jour à Nouadhibou, ville côtière située à 500 kilomètres au nord de Nouakchott et centre névralgique de la pêche mauritanienne.
Chiffré à 15 millions d’euros et porté par Moulaye Idriss Abass, président du conseil d’administration de la Banque mauritanienne pour le commerce international (BMCI), l’un des principaux établissements bancaires du pays, il a été inauguré fin décembre 2022 par le président Ghazouani et son ministre de la Pêche d’alors, Mohamed Mayif (remplacé début juillet par Moctar Alhousseyni Lam) – preuve de son importance. « C’est un exemple de ce que l’on veut développer localement, à savoir des activités génératrices de valeur ajoutée et d’emplois », confirme Mohamed Barham, le directeur de la coopération du ministère.
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