Entre le Maroc et l’Iran, une réconciliation semée d’embûches
La main tendue au Maroc du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, n’est pas passée inaperçue. Suffira-t-elle à convaincre le royaume de renouer une relation marquée par une longue suite de ruptures depuis les années 1980 ?
C’est à l’occasion de la fête de l’Aïd al-Adha – la fête du sacrifice chez les musulmans chiites et sunnites – que le chef de la diplomatie iranienne, soucieux de confirmer et d’approfondir le chantier de normalisation diplomatique entamé depuis l’accord conclu avec l’Arabie saoudite, a déclaré, le 29 juin : « Nous nous félicitons […] du développement des relations et de la normalisation avec d’autres pays régionaux et musulmans, y compris la République arabe d’Égypte et l’État musulman et frère du Maroc. » Un appel du pied qui succède à celui d’octobre 2021, lorsque l’Iran avait manifesté son intention d’avoir des relations « amicales » avec le royaume chérifien.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali : ce que l’on sait de la disparition de Daouda Konaté
- Paul Biya à Genève : ces privilégiés qui ont eu accès au chef
- Au Niger, Al-Qaïda affirme avoir frappé aux portes de Niamey
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la compagne de Tidjane Thiam sort de l’ombre