Entre Paul Biya et son « Monsieur Pétrole », Adolphe Moudiki, la rupture est-elle consommée ?
Au Cameroun, le patron de la Société nationale des hydrocarbures a ignoré plusieurs instructions venues du Palais d’Etoudi, dans l’épineuse affaire Savannah Energy et du pipeline qui relie le Tchad au port de Kribi, au point d’être écarté par le président. Explications.
Le 4 juillet, Adolphe Moudiki, le puissant administrateur-directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), n’a pas été convié au conseil d’administration tenu au siège de la Cameroun Oil Transportation Company (Cotco), à Douala. Cette coentreprise gère la partie camerounaise du pipeline reliant le Tchad au port de Kribi.
Lors de cette réunion cruciale, le Camerounais Harouna Bako a été désigné directeur général de Cotco, détenue à hauteur de 15,17 % par la SNH, et la Tchadienne Haoua Daoussa Déby, directrice générale adjointe. Preuve de cette sérénité retrouvée entre les deux pays, deux ministres tchadiens avaient fait le déplacement.
Bataille entre actionnaires
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