L’esclavage au coeur du Festival international du conte et de la parole
La troisième édition du Festival international du conte et de la parole de Gorée devrait se tenir du 10 au 17 mai. Cette année, la manifestation est consacrée au thème « Esclavages d’hier et d’aujourd’hui ».
Publié le 18 avril 2009 Lecture : 2 minutes.
La 3ème édition du Festival international du conte et de la parole de Gorée (île située à 3 km au large de Dakar) est prévue du 10 au 17 mai, a appris APA auprès des organisateurs. Au moins une centaine d’artistes sénégalais et étrangers venant d’une dizaine de pays est attendue.
Cette édition porte sur le thème : « Esclavages d’hier et d’aujourd’hui ». Parmi les participants attendus figurent notamment les conteurs Sani Maradi du Niger, Homero Fonseca du Cap Vert, Diane Ferlatte des Etats-Unis, Manfeï de la Côte d’Ivoire, Henri Cazaux de France et Sylvain Kodjo Mehou du Togo. Parmi les artistes sénégalais invités, l’on peut citer Khar Mbaye Madiaga.
Des groupes de danse (« Bouna Bocoum et les Ambassadeurs » ou l’école de danse de Germaine Acogny), de ballet et de chorale, ainsi que des spécialistes de musique traditionnelle seront également de la manifestation. Le tambour major sénégalais Doudou Ndiaye Rose et son compatriote, l’artiste chanteur Baba Maal, sont les deux invités d’honneur de la 3ème édition du Festival international du conte et de la parole de Gorée.
Hommage au conservateur de la Maison des esclaves
« Parmi les innovations introduites cette année, il y a, par exemple, l’instauration de huit jours de festival, contre trois précédemment. Mais aussi l’organisation d’une journée de colloque et d’une soirée spectacle », explique le directeur du festival, le Franco-Israélien Ben Zimet.
L’autre innovation réside dans le fait qu’en dehors de l’île de Gorée, le festival sera déconcentré sur cinq autres sites de quartiers de la capitale sénégalaise, Dakar. Des élèves d’une vingtaine d’écoles, au moins, sont attendus à ce festival qui, dans son programme, va rendre un hommage à feu Joseph Ndiaye, l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, décédé le 6 février dernier.
« L’un des problèmes que nous rencontrons souvent, c’est qu’il y a des bonnes volontés qui font la promesse de nous aider à boucler le budget, mais ces derniers se manifestent tardivement, si bien que nous n’arrivons plus à organiser le festival comme prévu », s’est désolé M. Zimet.
