L’opposition Bissau guinéenne s’insurge
Le Parti de la rénovation sociale (PRS, opposition) de l’ancien Président Kumba Yalla en Guinée-Bissau n’a pas caché son mécontentement suite à l’investiture de l’actuel chef de l’Etat intérimaire, Raimundo Pereira.
Publié le 14 mars 2009 Lecture : 1 minute.
La nomination est intervenue 24 heures après l’assassinat du président Joao Bernardo Nino Vieira. « Pourquoi vouloir se précipiter sur la nomination d’un président dans un petit pays, alors qu’il fallait d’abord attendre l’enterrement du chef d’État » se demande le PRS, dans un communiqué dont APA a obtenu copie ce vendredi. Le PRS, dit ne pas s’opposer à la nomination du président par intérim parce que c’est la Constitution qui l’exige, mais considère que cette nomination devait être différée et attendre que la situation se calme. Cette précipitation est l’un des motifs du boycott de la dernière session parlementaire consacrée au double meurtre de Nino Vieira et du chef d’état-major général des forces armées, le général Tagme Na Waié. La session parlementaire a été convoquée quelques heures seulement après la mort de Vieira. La décision de la nomination du président par intérim, a été prise à l’issue d’un vote du Parlement avec 67 députés du Parti africain de l’indépendance de Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), contre 28 du PRS. Le PRS, condamne fermement les deux meurtres en les qualifiant d’actes de terrorisme. Il exige que la commission d’enquête créée par le gouvernement puisse faire correctement son travail en collaboration avec la communauté internationale pour arrêter les coupables. Par ailleurs, le PRS se félicite des récentes déclarations faite à Lisbonne par le Président angolais, José Eduardo dos Santos, qui réaffirme la volonté de son pays à participer à l’aide internationale pour retrouver les meurtriers du défunt Président Vieira et le Chef d’état major des armée Tagme Na Waié. Le président Vieira, a été assassiné à son domicile, le 2 Mars, quelques heures après la mort du général Tagme Na Waié tué dans un attentat à la bombe dans son bureau à l’état major des forces armées.
