La peine capitale contre un meurtrier de trois jeunes filles
Un meurtrier de trois jeunes filles près de Casablanca a été condamné à la peine capitale, la première prononcée en 2009 au Maroc et une des rares sentences depuis 1993.
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La Cour d’appel de la ville de Settat (70 km à l’est de Casablanca) a reproché au meurtrier (33 ans), notamment, le viol et homicide avec préméditation contre trois jeunes filles.
Ce forfait est passible de la peine capitale selon le code pénal marocain de 1963.
Qualifié d’ « abolitionniste de facto » le Maroc continue à condamner à mort des accusés sans pour autant les exécuter.
La dernière exécution remonte à 1993 à l’encontre d’un commissaire de police condamné de viols et d’abus de pouvoir.
Selon les ONG des droits de l’homme au Maroc, les tribunaux chérifiens auraient prononcé depuis l’indépendance en 1956 quelque 350 condamnations dont 211 auraient été exécutées.
Quelque 150 personnes croupissent toujours dans « les couloirs de la mort », indiquent les mêmes sources.
L’abolition « de jure » de la peine capitale au Maroc reste «délicate » sans un « consensus » entre les juristes « positivistes » et les Oulémas (docteurs de loi canonique islamique), indique-t-on à Rabat.
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