Aminata Diallo « Kady Jolie », une battante en quête de lauriers au FESPACO
APA – Ouagadougou (Burkina Faso) – L’actrice – vedette du sitcom à succès « Kadi jolie », la Burkinabè Aminata Diallo, nourrit beaucoup d’ambition au 21ème Festival de cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), où sa série « Super flics » est en compétition.
D’un genre comique, la trame de cette fiction parle de deux inspecteurs de police, Marc et Malika, au tempérament et à la personnalité différents. Le premier est plutôt corrompu et coureur de jupon, tandis que le second est le symbole de la sincérité et de l’intégrité. Pourtant à deux, ils mènent, à leur rythme, des enquêtes sur le proxénétisme, la drogue, la fausse monnaie et d’autres faits de société. Sur le plateau de tournage, des comédiens ivoiriens et sénégalais ont travaillé aux côtés de leurs collègues burkinabè. Il s’agit de comédiens connus à travers la série « Ma Famille » comme Maï, la bombe dans le rôle de Madame, la proxénète, Amélie Wabéï dite Caté, Dosso Tiékouma alias 10 pour cent, l’excellent humoriste Adama Dahico dans le rôle de chef de brigands, la grande actrice sénégalaise, Mouna Ndiaye, incarne le personnage de l’inspectrice Malika. Hier, comédienne, aujourd’hui, réalisatrice et productrice de cinéma, Aminata Diallo est une passionnée de l’écran. Elle est devenue une figure très connue du petit écran dans les pays francophones. Toujours sur la brèche, elle a su, par la force de son poignet, se faire un nom dans le gotha africain. Son art dramatique l’a conduit sur plusieurs planches du globe et ses films ont projeté son image dans les foyers africains. Après avoir créé deux manifestations culturelles à caractère africain, Fet’arts et Afrocomédies, elle montre, après une dizaine d’années de présence sur la scène artistique, qu’elle ne veut pas dormir sur ses lauriers. Même si elle a été révélée grâce au petit écran (CFI, TV5, télévisions africaines), c’est plutôt par le théâtre que Kadi Jolie a débuté sa carrière artistique. Diplômée de l’Atelier international de maquillage de Paris et du National Teatret d’Oslo, elle s’initie, entre 1999 et 2001, à des stages de production, dans l’optique de pouvoir produire elle-même, plus tard, ses propres films. En 1999, elle franchit le pas en mettant sur pied Jovial-Production, qui sera la structure – mère de toutes ses activités artistiques. Elle a déjà à son actif la création de deux manifestations culturelles novatrices de dimension africaine. Après le sitcom satirique « Trois hommes, un village », elle vient de produire la série « Super flics », dont la première partie est en compétition au FESPACO 2009.
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