À Kinshasa, l’insécurité est-elle hors de contrôle ?
Entre la multiplication des enlèvements, la violence des gangs et aujourd’hui celle des milices, les autorités peinent à rassurer. En pleine année électorale, et alors que la capitale congolaise s’apprête à accueillir les Jeux de la francophonie, cela fait mauvais effet.
La sentence est tombée dans la nuit du 6 juillet, et elle est très lourde. Après seulement deux jours de procès, le tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa, a condamné à la peine de mort la majorité des 24 suspects qui y comparaissaient simultanément, accusés de kidnappings dans des taxis. Arrêtés une semaine auparavant, ils ont été reconnus coupables d’« associations de malfaiteurs, vols qualifiés, extorsion et enlèvements avec circonstances aggravantes ».
Le procès s’est déroulé en plein air, devant l’immeuble abritant notamment les locaux du ministère de l’Intérieur et Sécurité, sous les regards de milliers de curieux. Un intérêt à la hauteur de la psychose qui s’est emparée d’une partie des habitants de la capitale.
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