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En Algérie, la JS Kabylie, porte-étendard du peuple berbère
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Pouvoir et ballon rond, quand le football s’invite en politique
Du Maroc à la RDC, en passant par l’Algérie, le Cameroun, la Guinée ou la Côte d’Ivoire, la puissance mobilisatrice du football, sport le plus populaire du continent, ne laisse pas indifférent, y compris dans les sphères politiques, qui voient dans le ballon rond un formidable outil de conquête, de mobilisation ou de contestation.
POUVOIR ET BALLON ROND, QUAND LE FOOTBALL S’INVITE EN POLITIQUE (2/6) – Dimanche 19 juin 1977. Le stade du 5 juillet, sur les hauteurs d’Alger, est plein comme un œuf pour la finale de la coupe d’Algérie qui oppose la JS Kabylie au NA Hussein Dey. Le choix de ce 19 juin n’est pas fortuit. Ce jour-là, le président Houari Boumédiène célèbre le douzième anniversaire du coup d’État qui l’a porté au pouvoir le 19 juin 1965. Annoncée comme la grande fête du football, cette finale sera un cauchemar pour ce président qui n’a jamais porté la Kabylie dans son cœur.
Dès la matinée, des dizaines de milliers de supporteurs venus de toute la région envahissent les rues d’Alger avant de rejoindre le stade. Dans la tribune officielle, Boumédiène, les membres du gouvernement et les hauts gradés de l’armée sont installés en rang d’oignons. Cette finale débute mal. L’hymne national est hué par les Kabyles, qui couvrent de leurs cris la fanfare républicaine. Pour la première fois depuis l’indépendance en 1962, l’hymne national est sifflé en direct à la télévision.
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Pouvoir et ballon rond, quand le football s’invite en politique
Du Maroc à la RDC, en passant par l’Algérie, le Cameroun, la Guinée ou la Côte d’Ivoire, la puissance mobilisatrice du football, sport le plus populaire du continent, ne laisse pas indifférent, y compris dans les sphères politiques, qui voient dans le ballon rond un formidable outil de conquête, de mobilisation ou de contestation.
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