Bouaké n’a pas encore la fièvre du CHAN

La première journée de la poule B du 1er Championnat d’Afrique des nations (CHAN) ayant opposé, d’une part le Ghana au Zimbabwe (2-2) et la RD Congo à la Libye (2-0), d’autre part, s’est déroulée devant des gradins vides du stade de la paix de Bouaké, a constaté APA.

Publié le 24 février 2009 Lecture : 1 minute.

Au coup d’envoi de la première rencontre de la journée, Ghana – Zimbabwe, le stade ne comptait que quelques 5 000 spectateurs pour une capacité de plus de 25 000 place.

« Nous aurions souhaité qu’on fasse aussi l’entrée gratuite comme (dimanche) à Abidjan. La situation financière dans le nord n’est pas du tout ça. C’est donc difficile pour les populations de payer 300, 500 ou 1000 francs pour aller suivre un match qu’elles peuvent regarder à la télévision », confie à APA Ibrahima Traoré, un mordus du football.

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Après un quart d’heure de jeu, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Bernard Anouma, par ailleurs président du Comité d’organisation du CHAN (COCHAN), venu assisté aux matches de la poule B, en compagnie du patron de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, a autorisé l’ouverture des portes d’entrée aux populations bouakénnes.

Malgré la gratuité de l’entrée, ce n’était pas le rush sur les gradins du stade de la paix.

L’antre de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles n’a pas encore la fièvre du CHAN, une compétition exclusivement réservée aux joueurs locaux.

Huit équipes, réparties dans deux sites (Abidjan et Bouaké) participent à cette compétition qui prendra fin le 08 mars prochain.

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