Maintien de la susppension de Patassé du Mouvement de libération du peuple centrafricain
La session ordinaire du Conseil politique national du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), marquant le 30ème anniversaire du parti, s’est achevée, le 21 février à Bangui, par l’adoption de 28 résolutions, dont celle relative au maintien de la suspension de M. Ange Félix Patassé, l’ancien président centrafricain, jusqu’au prochain Conseil politique national extraordinaire.
Publié le 23 février 2009 Lecture : 1 minute.
Ce conseil national extraordinaire, au cours duquel le MLPC désignera son candidat à l’élection présidentielle, sera convoqué pour la première quinzaine du mois de juin 2009 à Bangui.
Des résolutions ont été également adoptées concernant les critères de désignation des candidats du parti aux élections municipales, législatives et présidentielles, le non cumul des mandats pour permettre au plus grand nombre de militants de participer à la gestion des affaires de l’Etat et le vagabondage politique.
Dans son discours de circonstance, le président du MLPC, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé, a appelé les militants à dépasser les clivages ethniques, régionaux où tribaux «pour que nous puissions réaliser l’unité du parti et du pays».
M. Ziguélé les a invités à opposer une résistance militante et farouche à tous les marchands d’illusions, à tous les propagandistes de la désunion qui sillonnent les fédérations en vue de distiller le venin de la division.
Soulignant l’importance du choix des futurs candidats aux élections législatives et municipales, il a indiqué que l’Assemblée nationale en 2010 sera totalement différente de celle d’aujourd’hui.
«Ce sera certainement le symbole d’une démocratie dans laquelle les pouvoirs sont séparés», a-t-il dit, soulignant que «les députés élus en 2010 seront de véritables soldats de la démocratie centrafricaine».
C’est au plus fort de la dictature de feu l’Empereur Bokassa 1er, entre 1978 et 1979, qu’est née, dans la clandestinité, à l’initiative de certains fils du pays, l’embryon de ce qui va devenir le 22 février 1979 le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC).
