Le CHAN permettra de faire voir l’autre facette du football africain, selon Blaise Compaoré
Le président burkinabé, Blaise Compaoré, par ailleurs facilitateur du dialogue inter ivoirien, a estimé, à Abidjan, que le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, dont le coup d’envoi de la première édition a été donnée en sa présence, permettra de « faire voir l’autre facette du football africain ».
Publié le 22 février 2009 Lecture : 1 minute.
« C’est la promotion des valeurs humaines sur le continent à travers le sport particulièrement » a-t-il dit à son arrivée dans la capitale économique ivoirienne, à propos de cette compétition, la dernière née des celles de la Confédération africaine de football (CAF).
« Je crois que pour l’Afrique, qui est honorée en 2010 par l’organisation de la Coupe du monde, il était utile pour les dirigeants africains, à travers ce championnat au niveau du continent, de valoriser le rôle des joueurs qui jouent sur le continent », a poursuivi le président burkinabé.
« Mais surtout de faire voir une autre facette du football africain qui n’est pas toujours celle de la CAN », a-t-il précisé.
Blaise Compaoré a indiqué que « nous allons avoir l’occasion de voir que sur le continent il y a de grandes valeurs de football qui s’expriment et qui ont un avenir promoteur à la fois pour les femmes que pour les hommes » pour conclusion.
Le coup d’envoi de la première édition du CHAN a été donné dimanche au stade Félix Houphouët Boigny avec la rencontre Côte d’Ivoire – Zambie en présence de trois chefs d’Etat africains.
Il s’agit du président hôte, Laurent Gbagbo, de Blaise Compaoré du Burkina Faso et de Thomas Yayi Bony du Bénin.
Le président Togolais, Faure Gnasingbé s’est fait représenté par son Premier ministre, Komlan Mally.
Huit équipes participent à cette compétition qui prendra fin le 08 mars prochain.
Le pays hôte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Zambie et la Tanzanie partagent la poule A logée à Abidjan, alors que le Zimbabwe, le Ghana, la Libye et la RD Congo constituent la poule B qui va évoluer à Bouaké, mais aura ses quartiers à Yamoussoukro.
