Sept malfrats abattus en moins d’une semaine par les forces de l’ordre à Lomé
APA-Lomé (Togo) Les forces de l’ordre et de sécurité du Togo ont abattu en moins d’une semaine sept malfrats dans la capitale togolaise, la dernière opération concernant quatre bandits, a appris APA de source policière.
Publié le 21 février 2009 Lecture : 1 minute.
Mercredi dernier déjà, trois malfrats membres d’un réseau de braqueurs avaient trouvé la mort au cours d’échanges de coups de feu avec les forces de l’ordre et de sécurité. Ces réseaux sèment la terreur dans la capitale togolaise, où souvent encagoulés, ils s’adonnent à des braquages à l’aide d’armes à feu, blessant, volant et tuant leurs victimes. Toutes les couches de la population sont victimes de ces malfrats. La recrudescence de l’insécurité au Togo a été débattue mercredi dernier en conseil des ministres. Et selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, le phénomène d’insécurité a pris de l’ampleur dans les quartiers de Lomé ces derniers temps. « Cette insécurité se manifeste par des braquages des citoyens, des cambriolages et des vols à main armée qui font des victimes », précise le texte. Le conseil des ministres a lancé un appel à la mobilisation des forces de l’ordre et de sécurité et de toute la population afin de contribuer dynamiquement à enrayer ce fléau. Selon un responsable de la police togolaise interrogé par APA, les forces de l’ordre sont en état d’alerte pour faire face à la situation. Il a confié que toutes les dispositions sont prises désormais pour démanteler les différents réseaux qui sèment la terreur dans la capitale togolaise. « La courbe de l’insécurité n’a jamais été linéaire et le plus souvent on constate une recrudescence de ces situations après les fêtes de fin d’année mais ce que nous ignorons souvent c’est la forme que va prendre cette insécurité », a confié le responsable. Il a indiqué que dans la plupart des cas, les malfrats en cagoule circulent à moto. Ils suivent leurs victimes qu’ils attaquent quand ces dernières se préparent à ranger leurs voitures au garage. «Ils attaquent aussi au hasard des gens qu’ils rencontrent dans des zones isolées», a-t-il ajouté.
