L’Association « Ni putes ni soumises » indésirable
Le Maroc a annoncé qu’il n’autorisera pas l’ouverture d’une antenne de l’ONG française « Ni putes ni soumises » dont l’annonce officielle était prévue jeudi.
«En conformité avec la loi, les autorités ne donneront pas suite à la création d’un tel bureau si la demande venait à être faite », a martelé un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur qui a mis fin à une polémique de plusieurs mois sur l’éventualité d’une telle ouverture.
Les milieux islamistes, au premier chef, se sont dits « indignés » par l’ouverture d’un Bureau de l’association française qui défend, depuis 2003, «l’égalité des sexes » et lutte contre « la violence contre les femmes ».
Le nom de l’association, qui voulait ainsi ouvrir son premier bureau dans le monde arabo-musulman, est jugé « provocateur et extrêmement choquant » au regard de la nature conservatrice de la société marocaine.
«La démarche de cette association qui accomplit par ailleurs un travail respectable en France, ne correspond pas à l’approche adoptée au Maroc pour le traitement des questions en relation avec le statut de la femme », précise le texte.
"Aucune déclaration n’a été déposée à ce jour auprès des autorités locales compétentes par ladite association pour l’exercice de ses activités au Maroc" souligne le communiqué.
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