Face à Ali Bongo Ondimba, une opposition divisée
À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.
« J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle. » Le 10 juillet dernier, Paul-Marie Gondjout répond aux interrogations sur son éventuelle participation à la course à la magistrature suprême. Sa formation politique, l’Union nationale initiale (UNI), créée un an auparavant, ne se rangera pas pour autant derrière un candidat – du moins, pas pour l’instant.
Car, à ses yeux, le chef de l’État sortant est « engagé dans une course effrénée à la conservation du pouvoir, alors que la réalité de son bilan confine à l’échec ». Quant à l’opposition, elle peine, selon lui, « à montrer qu’elle est une réelle alternative au pouvoir en place ».
De l’Union nationale (UN) à l’UNI, des Démocrates (LD) aux Démocrates libres (LDL), il n’y a qu’un pas. Paul-Marie Gondjout comme Séraphin Akure-Davain l’ont prouvé en quittant leurs partis respectifs pour créer des formations dissidentes – avec un adjectif supplémentaire.
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