Face à Ali Bongo Ondimba, une opposition divisée

À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.

De gauche à droite : Raymond Ndong Sima, Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Albert Ondo Ossa. © Montage JA/Désirey Minko/Yvan G Pictures pour JA/DR/Bruno Lévy pour JA

JEANNE-LE-BIHAN_2024

Publié le 19 juillet 2023 Lecture : 4 minutes.

« J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle. » Le 10 juillet dernier, Paul-Marie Gondjout répond aux interrogations sur son éventuelle participation à la course à la magistrature suprême. Sa formation politique, l’Union nationale initiale (UNI), créée un an auparavant, ne se rangera pas pour autant derrière un candidat – du moins, pas pour l’instant.

Car, à ses yeux, le chef de l’État sortant est « engagé dans une course effrénée à la conservation du pouvoir, alors que la réalité de son bilan confine à l’échec ». Quant à l’opposition, elle peine, selon lui, « à montrer qu’elle est une réelle alternative au pouvoir en place ».

De l’Union nationale (UN) à l’UNI, des Démocrates (LD) aux Démocrates libres (LDL), il n’y a qu’un pas. Paul-Marie Gondjout comme Séraphin Akure-Davain l’ont prouvé en quittant leurs partis respectifs pour créer des formations dissidentes – avec un adjectif supplémentaire.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Au Gabon, dans les coulisses du calendrier électoral

Contenus partenaires