Moussa Mara : « Le Mali tient tant bien que mal, mais il tient »
L’ancien Premier ministre, moins critique envers le régime d’Assimi Goïta qu’une grande partie de la classe politique malienne, dresse un bilan nuancé de la transition, trois ans après le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/07/21/jad20230721-actu-vue-par-moussa-mara-1256x628-1690791450.jpg)
© Montage JA : Vincent Fournier pour JA
L’ACTU VUE PAR – Le 18 août 2020, un quarteron de militaires renversait le président Ibrahim Boubacar Keïta après des mois de contestation populaire. Trois ans plus tard, le Mali continue de subir les assauts jihadistes et de s’enfoncer dans l’insécurité. Alors que des élections législatives sont prévues pour la fin de l’année 2023, et avant la présidentielle de 2024, une partie de la classe politique craint que la junte, que dirige Assimi Goïta, ne cherche à se maintenir au pouvoir.
Moins tranchant que certains de ses pairs à l’égard des autorités maliennes, Moussa Mara, qui fut Premier ministre en 2014-2015, dresse, pour Jeune Afrique, le bilan de ces trois années de transition.
Jeune Afrique : Le 26 juillet dernier, après le Mali et le Burkina Faso, le Niger a subi un coup d’État. Que vous inspire la prolifération de régimes militaires au Sahel ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »